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À l’occasion de la présentation du budget 2024, le gouvernement a dévoilé sa proposition de réforme des flexi-jobs, axée notamment sur la résolution de la pénurie de talents. Découvrez ci-dessous une explication détaillée du système ainsi que des modifications envisagées par le gouvernement.

Le flexi-jobs c’est quoi ?

Les emplois flexibles représentent une innovation dans le domaine du travail, où les employeurs engagent des travailleurs prêts à collaborer sur des contrats offrant une grande flexibilité, généralement pour des missions et des projets spécifiques. Ce modèle émergent offre une vision nouvelle du marché du travail traditionnel et a gagné en popularité au cours des dernières années.

Avantages pour les parties.

  1. La rémunération des travailleurs flexibles, également appelée « flexi-salaire », était initialement plafonnée à 11,81 euros par heure (ou 15,39 euros dans le secteur des soins de santé). En 2024, cette limite sera supprimée, et le salaire sera aligné sur les barèmes sectoriels, à l’exception du secteur de l’Horeca.
  2. Un avantage significatif est que le salaire flex, incluant le pécule de vacances, ne sera pas soumis à l’impôt (avec un plafond applicable à partir de 2024) et ne sera pas assujetti aux cotisations sociales personnelles. En résumé, le salaire brut sera presque équivalent au salaire net, sous réserve du respect du plafond en 2024.
  3. De plus, les travailleurs flexibles bénéficieront des mêmes droits sociaux que les employés réguliers, tels que l’accès aux allocations de chômage et aux dispositions en matière de pension. Les employeurs ne paieront pas les cotisations sociales patronales classiques, mais seulement une cotisation patronale de 25 % (28 % à partir de 2024). Les salaires des travailleurs flexibles seront également déductibles des impôts, réduisant ainsi les coûts pour les employeurs.

Les secteurs autorisés à utiliser les emplois flexibles seront étendus à 12 nouveaux domaines, en plus de ceux déjà ouverts au Flexi-Job.

  • Le transport en bus, l’automobile (garages), la garde d’enfants, l’enseignement, le sport et la culture (public), les entrepreneurs de pompes funèbres, l’événementiel, l’agriculture et l’horticulture, les écoles de conduite et les centres de formation, l’immobilier, les déménageurs et l’alimentation.

Ces secteurs comprennent déjà ;

  • la boulangerie, les salles de cinéma, le commerce alimentaire, les sports, le commerce de détail indépendant, le spectacle, les grandes entreprises de vente au détail, la coiffure, les soins de beauté, le travail intérimaire, les établissements de santé,

Ce régime de flexi-job est ouvert à un groupe restreint de travailleurs, dont ceux qui ont travaillé au moins 4/5e de leur temps au cours du trimestre précédent. Les pensionnés de moins de 65 ans peuvent également exercer un flexi-job, sous réserve d’un plafond annuel. Toutefois, l’utilisation de travailleurs flexibles nécessitera le respect d’une procédure spécifique pour éviter les abus.

Des dispositions anti-abus sont également prévues, notamment des restrictions pour les employés travaillant au moins 4/5e dans toutes les sociétés du groupe de l’employeur. Une période d’attente sera instaurée pour les employés réduisant leur temps de travail à 4/5e. De plus, les secteurs auront la possibilité de réglementer ou d’interdire l’utilisation des travailleurs flexibles via des conventions collectives sectorielles.

Conclusion

Bien que ces réformes ne soient pas encore officiellement en vigueur, elles apportent déjà un nouvel éclairage sur le futur marché du travail en Belgique. Nous restons attentifs à l’évolution de la situation et sommes prêts à répondre à toutes vos questions pour vous aider à tirer le meilleur parti de cette solution de recrutement flexible et rentable. N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations et de conseils.

La rémunération des travailleurs flexibles (salaire flex) était initialement limitée à 11,81 euros par heure (ou 15,39 euros dans le secteur des soins de santé). En 2024, cette restriction sera levée et le salaire sera aligné sur les barèmes sectoriels, sauf pour l’Horeca.
Un autre avantage notable est que le salaire flex, y compris le pécule, n’est pas imposé (même si un plafond s’appliquera à partir de 2024) et n’est non plus soumis aux cotisations sociales personnelles. En d’autres termes, le salaire brut est presque égal au salaire net, sous réserve du respect du plafond en 2024.
De plus, les travailleurs flexibles bénéficient des mêmes droits sociaux que les employés réguliers, y compris l’accès aux allocations de chômage et aux dispositions en matière de pension.
L’employeur ne paie pas non plus de cotisations sociales patronales classiques, mais seulement une cotisation patronale de 25 % (28 % à partir de 2024). De plus, les salaires des travailleurs flexibles sont déductibles des impôts, ce qui réduit encore les coûts pour les employeurs.

 

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